La mélodie du boucher
Arte / 2013
52′
Dans la famille de Christian, on est boucher de père en fils depuis 150 ans. Oui mais aujourd’hui, Christian a 65 ans, il a eu deux filles, et les candidats à la reprise ne courent pas les rues. Alors la retraite, ça ne sera pas pour tout de suite.
– Au-delà d’une certaine épaisseur, une rondelle devient un morceau. À partir du moment où elle tient debout toute seule.
- Toi t’ aimes mieux les morceaux?
- Bah oui c’ est moins radin !
« (…) Des scènes parfois très crues qui le montrent au travail, aux séquences animées qui teintent de fantaisie la nostalgie de cette évocation, la Mélodie du boucher brille par la clarté de son point de vue et par sa réalisation d’une grande évidence. »
— François Ekchajzer
« Il porte un grand tablier blanc, sait briser une tête de veau à la hache. Christian est boucher à Vendœuvres, dans l’Indre, et il a le blues. Il ne trouve personne pour reprendre son magasin. (…) Amélie Bonnin filme avec tendresse cette vie simple sur fond de désertification rurale, loin de la boucherie bobo parisienne. Elle filme les carcasses d’animaux, le coup de main de l’artisan, la nature au crépuscule, et parvient à donner une certaine beauté mélancolique à son sujet. »
— Jean-Baptiste Gournay